Paradis journalistiques au maroc
Actualité oblige : la crise économique mondiale, la récente réunion du G20 à Pittsburg, le débat sur le sort des paradis fiscaux et, les bonus servis aux traders font le chou gras des médias occidentaux, particulièrement français.
Pourquoi parler des paradis fiscaux, alors que vous serez ensuite médusés de constater que le sujet de mon écrit n’est autre que les derniers dérapages de nos valeureux (sic !) journalistes. En effet, au moment où le monde vit depuis un an, une crise financière et économique sans précédent depuis la fameuse dépression de 1929, certaines plumes, en cours d’idée, trouvent le malin plaisir de traiter délibérément et à des fins mercantiles des sujets, ma foi, secondaires et qui relèvent plutôt du sensationnel. Au lieu de s’attaquer à des thématiques plus intéressantes et constructives pour l’avenir de notre pays, en proie à une crise économique sectorielle, voire, généralisée, des journalistes de la 25ème heure tirent à boulet rouge sur la Monarchie, les membres de la famille royale, l’Islam….considérés injustement comme leurs fonds de commerce, à exploiter d’une manière vile et indigne d’un corps journalistique, censé être constructif, émancipateur et instigateur d’une dynamique positive pour contribuer à faire sortir le pays de la crise économique qui y sévit depuis quelques mois.
Le comble, c’est que certains journalistes se croient d’une manière arrogante des super-citoyens, au grand dam de l’article 4 de la constitution, stipulant l’égalité de tous les citoyens devant la loi, vu que les premiers font grise mine à toute poursuite judiciaire à leur encontre, sous prétexte de la liberté de la presse. Certes, je suis fondamentalement défenseur de cette liberté, il n’en reste pas moins, que les enjeux du journalisme, comme métier, sont tels que celui qui le pratique doit s’attendre durant sa carrière à des poursuites judiciaires ou des évènements un peu sombres et ce, pour