Ovocye d'amphibien au diplotène I
La méiose a pour but d’aboutir à la formation de cellules sexuelles. Elle est composé de différents stades de développement :
Prophase
Métaphase
Anaphase
Télophase
La prophase est sous-divisée en sous étapes :
Leptotène
Zygotène
Pachytène
Diplotène : L’ovocyte augmente de volume, la décondensation des chromosomes permet la synthèse d’ARN messager et d’ARN ribosomique, qui seront stockés dans le cytoplasme et serviront de réserves pour le futur zygote lors de la première division de segmentation.
L’œuf d’amphibien peut rester plusieurs années bloqué au stade du diplotène I. La cellule est alors appelée « ovocyte primaire », siège de la vitellogenèse. L’œuf est bloqué au diplotène grâce à des facteurs capables de stopper provisoirement la méiose. Ces derniers ne sont pas encore très bien connus.
Diacinèse
I) « Contenu », Vitellus
L’œuf d’amphibiens est hétérolécithe : il contient des réserves vitellines abondantes inégalement réparties dans le cytoplasme mais qui n’empêchent pas la segmentation totale. Ces réserves lui permettront un développement autonome en dehors des voies génitales.
La croissance de l'ovocyte d’amphibien s'étend sur environ 3 ans, entre la fin d'une multiplication d'ovogonies et la ponte ovulaire. Au cours des 2 premières années et au début de la troisième, la croissance est lente. Il s'accumule une population stable d'ARN messager et des protéines qui en sont la traduction. C'est la phase de prévitellogenèse, dite phase de petit accroissement.
Dans la troisième année, la taille de l'ovocyte augmente considérablement par l'apport de molécules de réserve élaborées hors de l'ovaire et stockées dans les ovocytes. L’hypophyse sécrète de la FSH (hormone folliculo-stimulante) qui active les cellules folliculaires. Ces cellules forment des œstrogènes qui activent les cellules hépatiques pour la formation de vitellogénine, une protéine de 470 kDa codée par un ARN unique. Elle est véhiculée par le sang jusqu’aux follicules ovariens