Originalidad iberica
-La cité grecquE:
Pour Aristote, la cité est une communauté d’individus vivant sous une même constitution (politeia). La vie dans la cité est la réalisation de l’essence de l’homme en tant qu’il est un animal politique. Aristote classe les différentes constitutions selon l’attribution du pouvoir: à un seul homme, à une minorité ou à tous, et selon l’intérêt que visent de ceux qui exercent le pouvoir: leur intérêt propre (forme «déviée») ou celui de la communauté entière («forme droite»)
-La souveraineté et le droit du plus fort:
Pour Machiavel, un État ne saurait être fondé et se maintenir que par l’exercice de la force. La réduction à néant des formes d’opposition, de résistance est une exigence. L’État doit parvenir à s’assurer l’obéissance des individus et pour cela il doit imposer le droit du plus fort.
-Les fondements de l’État :
Pour Hobbes, l’État est le résultat d’un consentement (un contrat social) d’individus qui, désireux de mettre fin à la guerre de tous contre tous qui définit l’état de nature, acceptent de se défaire de leurs droits naturels et de les transférer à un souverain transcendant en ce sens qu’il établit des règles auxquelles lui-même n’est pas soumis. Rousseau refuse la position hobbesienne car elle est incompatible avec la liberté des individus. La convention par laquelle les hommes se lient doit viser les biens qu’eux-mêmes recherchent. Lavolonté générale n’est pas étrangère à la volonté de chacun mais n’est rien d’autre que sa volonté en tant qu’il participe au corps collectif souverain, ceci ne signifiant en aucun cas qu’elle soit la volonté de tous au sens d’une somme de volontés individuelles.
-État et société civile:
Hegel refuse de faire de l’État une simple fonction, un simple instrument de préservation de la société. La société civile désigne la sphère des besoins, des échanges, du travail; autrement dit, elle concerne les intérêts privés. L’État quant à lui est avènement de l’esprit objectif,