Machiavel
1465-1527. ouvrage publié en 1513 originaire d'Italie même si ce n'était pas un royaume unifié. Ouvrage écrit pour conseiller les princes (chef politique), cherche à conseiller les Médicis de Florence, particulièrement Laurent de Médicis. Activité de conseil mais ses conseils machiavéliens pas aussi efficaces : banni à la fin de sa vie. Machiavélien : conforme à la doctrine de Machiavel, machiavélique : ne désigne pas la conformité de l'interprétation de Machiavel, péjoratif, cynique, calculateur. Thèse de Machiavel : résumé : la fin justifie les moyens, mais il n'a jamais écrit cela, dans le langage courant. Comme Sade (sadien, sadique), car il torturait des gens, dans ses livres aussi, Marx (marxien, marxiste), Platon (platonique, platonien).
Pour Machiavel le politique a sa propre autonomie qui ne doit pas être soumise à la morale. Donne des conseils pour accéder au pouvoir ou pour s'y maintenir, ou pour accroître son pouvoir. Idée qu'il faut ne pas hésiter à aller à l'encontre de la morale. Rousseau : interprétation de cet ouvrage : Machiavel rend public les procédures par lesquelles les princes exercent leur pouvoir, Rousseau prétend que Machiavel a trouvé un moyen hypocrite pour rendre publiques ces vérités. Pour Machiavel, la politique c'est l'art de choisir les bons moyens mais la fin est déjà fixée : accéder au pouvoir ou y rester. Moyen principal : la virtu : la vertu au sens de courage (vir : homme de sexe masculin). Le prince a des qualités masculines : le courage, l'énergie, la détermination. Le prince doit savoir tirer parti de toutes les situations, et il doit avoir de la chance. Les circonstances sont complexes, changeantes, mais les plus habiles savent en tirer parti, pas d'ordre surnaturel, pas de providence. Il faut avoir la chance que les circonstances tournent bon. Machiavel considérait le prince comme l' « ingénieur » : prend pour métaphore le