Orh2010 tp1
L’éthique est liée à nos actions, à nos façons d’agir et à la manière de régler notre vie, tant individuelle que collective, elle a donc une dimension pratique de l’existence humaine. Il y a de grandes périodes de bouleversements sociaux, politiques et technologiques. Des nouvelles pratiques sociales et des progrès technologiques qui ont eu pour effet de soulever de nouvelles questions éthiques. Nous sommes constamment interpellés d’un point de vue du spectacle médiatique, des scandales politiques, organisationnels, ou tout simplement dans notre quotidien. Ces phénomènes sociaux renferment beaucoup d’information sur la culture, les structurent des institutions et plus précisément en ce qui concerne l’évaluation de nos actions, de notre conduite et de nos règles de vie. Ces phénomènes ne sont pas des exceptions, mais plutôt courantes, ils ont pénétré tous les milieux de la société (monde des affaires, les institutions publiques, la politique, l’environnement, etc.). Dans l’histoire du Canada, nous observons que plusieurs scandales ont ébranlé la politique canadienne et québécoise, dont : « Scandale Pacifique, affaire de Munsinger, Orphelins de Duplessie, Scandale de patronage, etc. ». Cela démontre qu’aucun individu, aucune organisation ne sont à l’abri de la tentation. La force intérieure qui les habite les oriente spontanément ou volontairement vers une action, un comportement qui est non éthique.
Alors, tout au long de notre travail comme intervenant en éthique nous allons identifier et clarifier les dilemmes, dégager les obligations morales en conflit, dégager des principes susceptibles de mieux orienter l’action ou la décision et finalement, justifier les décisions qui motivent leurs actions et leurs choix et de proposer des solutions. Notre mandat portera sur l’affaire des prothèses PIP (Poly Implant Prothèse).
Présentation et justification du scandale
Poly Implant Prothèse (PIP) était une entreprise française fondée en 1991 par