Organisation et puissance de l'espace japonnais - la croissance chinoise
Depuis les années 1970, le Japon (monarchie constitutionnelle) s’est affirmé comme puissance économique, atteignant le deuxième rang mondial derrière les États-Unis. Les immenses groupes comme Toyota, Canon et Sony le placent parmi les grandes nations industrielles : première place mondiale pour l’automobile et l’électronique et deuxième place pour la construction navale. C’est aussi une économie de services très diversifiée et compétitive, particulièrement performante dans les secteurs de pointe. De ce fait, le Japon devient « une machine à exporter ». Ces progrès sont principalement dus à la présence initiale d’un capital humain important et à la coopération entre l’État (actions du MITI : ministère du commerce extérieur et de l'industrie) et les entreprises. Récemment, un nouveau « made in Japan » est apparu sur les marchés. En plus de l’exportation de produits industriels, il y a également une diffusion de la culture japonaise (dessins animés, vêtements…).
Le Japon est un archipel de plus de trois mille kilomètres de long s’étalant le long de la côte orientale de l’Asie. Le Japon est scindé, d'un point de vue géographique et non pas politique, en huit régions qui sont du Nord au Sud : Hokkaidō, Tōhoku, Kantō, Chūbu, Kansai, Chūgoku, Shikoku et Kyūshū.
Cependant, des déséquilibres associés à l’espace japonais sont observables. Premièrement, de part l’organisation du territoire en quatre principales îles, apparaissent des difficultés pour l’aménagement du territoire et les modalités de communication. De plus, la présence de relief montagneux (les montagnes occupent 71 % du territoire) est également une contrainte pour l’aménagement du territoire et l’agriculture. La rareté des plaines (excepté près des littoraux), très peuplées (plus de 800 habitants par km²), oblige l’exploitation des collines et des montagnes avec le système des cultures en plateaux. Enfin, le Japon connait régulièrement des risques