orfèvrerie
I. Définition :
Terme désignant l’art essentiellement décoratif qui utilise l’or et d’autres métaux précieux (argent, platine et leurs alliages), souvent associés à des émaux et à des pierres dures, précieuses et semi-précieuses, pour la création de bijoux, ainsi que d’objet à usage religieux et profane.
Le domaine de l'orfèvrerie comprend les techniques propres au travail des métaux précieux, mais aussi celles qui concernent les matériaux de qualité entrant dans la réalisation de certaines pièces : l'émail, le nielle, les pierres fines, l'ivoire, etc. hormis le métal argenté, destiné à des objets de grande diffusion et donc produits de façon industrielle, tous ces matériaux sont traités artisanalement, des techniques de fabrication aux procédés d'ornementation.
Les premiers témoignages d’orfèvrerie sont découverts en Europe sur les rives de la mer Noire et remontent au Ve millénaire avant J.-C. c’est un domaine qui a toujours été soigneusement réglementée. Depuis la loi du 19 brumaire an VI (9 novembre 1797), les orfèvres sont soumis à un contrôle strict de leurs productions, dont sont chargés les bureaux de garantie. Les marchands doivent tenir des livres d'entrée et de sortie des pièces, paraphés par les autorités de police. Des visites d'agents du contrôle de la garantie assurent l'apposition des différents poinçons légaux.
II. Techniques :
Les techniques et les outils sont pratiquement les mêmes depuis l’Antiquité. Hormis qqs inventions qui ont marqué l’histoire de l’orfèvrerie :
La granulation en Méditerranée au VIIe s. avant J.-C., l'émail translucide sur basse-taille au XIIIe s. après J.-C., les nouveaux alliages et les méthodes électrochimiques de placage au XIXe s. Nous les verrons plus en détail plus tard.
1. Les outils :
De base de l’orfèvre:
-Le marteau (en fer, en bois, plat ou rond), et
-l’enclume (tas : petite enclume portative ou bigorne : dont les 2 extrémités sont pointus)
S’y ajoutent les outils