Option de change
Toute entreprise est confrontée à trois types de risques financiers : (i) le risque de change, (ii) le risque de taux de crédit et (iii) le risque de fluctuation des prix des matières premières. A l’étude de la circulaire de la Banque centrale de Tunisie de 2001, on se retrouve face à une législation restrictive en matière de gestion de risque de change (1), peu diversifiée en matière de gestion de risque de taux de crédit (2) et absente en matière de gestion de risque de fluctuation des prix des matières premières (3).
1. Législation restrictive en matière de gestion de risque de change
La volatilité des taux de change peut pénaliser les résultats des entreprises de manière très diverse, en influant sur la valeur des actifs, des engagements et des flux de trésorerie, en particulier lorsqu’ils sont libellés dans une devise étrangère. Si une entreprise est engagée à vendre ou acheter des biens ou des services dans une devise étrangère et que le taux de change fluctue entre la date de l’accord et la date de paiement, son bénéfice global sur une affaire risque de chuter voire, s’il s’agit de transactions à faible marge bénéficiaire, d’être entièrement perdue. Le risque de change est lié à de nombreux facteurs tels que la durée de l’exposition et la volatilité des devises. En gérant le risque, les entreprises peuvent optimiser leurs bénéfices ou réduire les risques.
Chaque entreprise encourt le risque de fluctuations imprévisibles des taux de change. Néanmoins, les risques de change peuvent être limités par l’utilisation d’instruments de couverture