Olympe de gouges, une femme, une personnalité
Je suis née à Montauban en 1748.Je suis : Marie Gouze.
J’ai été élevée dans une famille modeste. Mon père était boucher et ma mère servante.
Une rumeur court comme quoi je serais la fille batârde de Louis XV.D’après moi : « Je ne suis point fille d’un Roi, mais d’une tête couronnée de lauriers. »
N’ayant pas reçu une éducation exemplaire, je parlais mal le Français.
En 1765, j’ai épousé Louis Aubry, un officier de bouche ( un serveur ) , de Messire de Gourges.
Deux ans plus tard, j’ai eu un fils.
Après 3 ans de vie commune, j’en eu assez de la vie conjugale et j’ai fuit a Paris, la ville des Lumières…
Mes rêves étaient les mêmes que ceux de toutes les femmes: la célébrité, la noblesse, l’amour et la liberté.
Je devins alors, femme de lettre prolixe, maitresse de Sébastien Mercier et courtisane a l’occasion…Cette époque de ma vie fut assez sombre.
C’est à partir de la Révolution Française, que je mis en avant mes idées Révolutionnaires . J’était membre d’un club défendant les droits des Noirs, je me battais
Pour obtenir l’abolition de l’esclavage en France. Je fus aussi l’une des premières féministes en France.
Je luttais alors pour l’égalité des sexes qui pour moi était tout à fait évidente.
Les gens me trouvaient parfois même insensée.
Un jour, qu‘un chroniqueur ne voulut pas parler d’un de mes ouvrages, je le défis alors en duel ce qui choqua tout le monde.
Tous pensaient : « Depuis quand une femme se permet-elle de défier un homme, de le provoquer ? »
Mais ils n’étaient pas au bout de leurs surprises…
En 1791 , je publie une parodie des Droits de L’Homme et Du Citoyen en : Les Droit De La Femme Et De La Citoyenne.
En voici quelques extraits fondamentaux que tout homme, toute femme, devrait savoir :
Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, doivent être constituées en assemblée nationale.
En conséquence, le sexe supérieur en beauté comme en courage