Objet d'etude
La grève chez Ikea a beaucoup fait parler ces derniers jours. En effet, sur les 26 magasins situés en France, 23 ont été concernés par ce phénomène. Il s'agit d'un mouvement historique. Qui n'a pas également entendu parler de Philips et du reclassement proposé en Hongrie avec un salaire de 450 € ? Tous ces conflits sociaux sont évidemment liés à la crise, aux nombreuses restructurations ainsi qu'aux tensions sociales. Retour sur les conflits récents et rappel des conditions de la grève, notion pleinement reconnue depuis la constitution de 1946.
Philips ou le reclassement en Hongrie à 450 €
Samedi 13 février, les salariés de l’usine Philips de Dreux ont reçu une lettre les priant de ne plus se présenter à leur travail, le site allant définitivement fermer ses portes. Stupeur des salariés et incompréhension. Pourquoi procéder de cette façon ?
Le lundi matin, une assemblée générale s’est donc déroulée à l’extérieur de l’entreprise, cette dernière étant surveillée par des vigiles à l’entrée afin d’empêcher l’accès aux salariés. A l’issue de cette assemblée, les salariés ont décidé de saisir le tribunal de grande instance de Chartes. Les syndicats FO et CGT et les élus du personnel ont donc déposé une assignation en référé visant à faire reconnaître le lock-out du site par la direction et l'absence d'avis du Comité d'établissement et du Comité central d'entreprise. Les salariés ont ensuite reçu un second courrier leur proposant un reclassement en Hongrie. Philips propose en effet aux salariés, des postes d'opérateurs en Hongrie payés 450 euros par mois. Les réactions ont été nombreuses suite à cette annonce.
Un exemple qui traduit la réalité des tensions sociales actuelles suite aux fermetures d’entreprises et aux nombreuses restructurations ou délocalisations. La crise augmente le nombre de licenciements pour