Nyaw
Papillon naît chenille et tout recommence en un enchaînement sans queue ni tête de sensations électrifiantes d'imagination et de désir. La foudroyante fin d'une histoire déçue de la bêtise humaine. Et l'optimiste rayon de soleil qui balaye toute trace d'ombre, comme une éponge mouillée sur un tableau, corrigeant le malheur. Et plus rien ne finit. Brûle encore, ,incendie ravageur. Tu es tout ce que l'on a pour nous réchauffer l'esprit dans l'absurde réalité bruyante de pathétisme qui nous entoure. Ne nous abandonne pas, toi que la pluie n'éteint pas, n'atteint que le superficiel contour jauni. Ne me laisse pas dans le sombre et froid vide de mes paupières. Laisse-moi emmerder la nature en la carbonisant de ta robe rouge sans jamais fermer les paupières. Deshumanise-moi, que je te rejoigne. L'idiotie de ce nouveau monde m'écoeure. Fais-moi Papillon-Bonheur que je survole tout ça en y mettant fin. En y mettant fin...
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Somnolente et vacillante, mes yeux noyés de mes pensées, je me prends les pieds dans le fil de mon cauchemard, m'entrainant dans une valse lente et chaude d'un songe plus doux. Les bras de souffle, zéphyr me soulevantjusqu'à hauteur astrale,