Nucléaire
30/03/2012
ENVI-F-501
L’approche politique et les contraintes induites par l’approche économique
En Belgique, la loi de sortie du nucléaire a été promulguée en 2003 par la coalition des parties libéraux, socialistes et écologistes1. Cette loi avait prévu la fermeture des sept réacteurs et interdit la construction de nouveaux réacteurs si une alternative énergétique était possible. Hors, après la publication du rapport GEMIX sur le mix énergétique futur2, le ministre Paul Magnette a fait une proposition en 2009 sur la prolongation de 10 des trois principales centrales nucléaires belges. La décision de prolongation de ces centrales a été prise à cause de la réalité économique belge. En effet, ils ont tenu compte d’une part de la présence de nouveaux intervenants sur le marché de l’électricité, même si Electrabel occupe encore une place dominante sur le marché, et d’autre part, des nouveaux investissements dans les centrales électriques à gaz. Dans les décisions et dans les analyser du rapport GEMIX sur le mix énergétique futur, on remarque que l’économie jour un rôle important dans les décisions politiques relatives au nucléaire. Premièrement, les conséquences de la sortie du nucléaire en Belgique ont été une dépendance partielle des importations d’électricité de France d’origine nucléaire. ENTSO-E3 ont montré que les ressources en électricité manquantes seraient compensées par une hausse des importations en électricité d’origine nucléaire provenant des pays voisins jusqu’en 20154. Les opérateurs nucléaires belges bénéficient actuelle d’une « rente de rareté ». Effectivement, il existe une large différence entre le prix de l’électricité sur le marché (qui est déterminé par l’équilibre offre-demande) et le coût supporté par les opérateurs nucléaires belges. Le coût de fonctionnement des unités nucléaires est faible étant donné que ces unités nucléaires sont amorties, qu’elles fonctionnent à faible coût et que le coût de fonctionnement est