Nouvelle à chute
J'essayais de ne penser à rien. L'esprit libre, l'âme en paix et le corps reposé.
Je somnolais. J'étais Calme. Triste ou heureux ? Je n'en savais trop rien.
J'avais l'impression d'être seul. Ce n'était pas déplaisant mais je me sentais abandonné. Je pensais que je pouvais régner sur tout et sur tout le monde. Personne pour me contredire ou pour me dire ce que je devais faire.
J'aurais voulu que ce moment dure une éternité. C'était si parfait. Un monde que personne ne peut atteindre. Un monde inconnu de beaucoup...
Je respirais, le souffle lent. Je pensais aux odeurs de bons gâteaux, si bien préparés par ma chère mère. Mais une odeur vint brusquement me chatouiller les narines. Elle me ramena vite à la dure réalité des choses. Une odeur si nauséabonde, de plus en plus forte. Je décidais d'aller à la fenêtre pour l'ouvrir quelques minutes croyant que cela allait se passer.
On aurait cru sentir des gaz de pays ennemis. Je me couvris le bas de la tête d'un chiffon humide. Il faisait froid.
J'entendais un écoulement, un écoulement de plus en plus long, de plus en plus bruyant. Ma respiration se faisait de plus en plus rare. J'entendis d'énormes bruits !
"Un ! Deux ! Trois !", comme si des obus nous attaquer ! Pourtant je ne voyais rien. Rien ni personne à l'horizon. Cela recommencé encore et encore, comme des météorites qui voulaient nous écraser ! Des canons qui voulaient nous bombarder ! Des tiraillements venaient de partout ! J'étais épuisé. Je me demandais ce qu’il allait encore se passer. Je ne voyais plus personne chez moi. Les pièces étaient vides. Les bruits de faisaient que s'intensifier. Je voulais me cacher, que tout cela finisse pour de bon. Je ne savais pas