Nouvelle se rapportant en france au xixème siècle
Je vois un corps allongé sur le sol, et un homme se tenant debout devant celui-ci qui tient une dague ensanglantée à la main prononçant des paroles dénuées de sens pour moi : « Tu le mérite et tu le sais... Tu n'as pas voulut me laisser ta fille, alors dans la logique des choses tu prends sa place n'est-ce pas ?!. » .
Chaud...
Comment pourrais-t-on tuer pour moi, je n'ai pourtant rien fait.
Et puis je me rappelle, ce corps c'est celui de mon père, ou du moins l’était. Quand à cet homme, Joseph VACHER, son visage me hante depuis ce jour, je m'étais cachée dans l’armoire sous l'ordre de père, mais je n'aurais jamais imaginé ce qui a suivit.
Chaud...
Le meurtre de mon père, le 16 novembre 1890, est le plus grand traumatisme de ma vie, mais cela m'a fait ouvrir les yeux et le mot innocence ne fait désormais plus partie de mon vocabulaire.
« ...rie... Marie ! »
Je me réveille en sursaut et transpirante sous les yeux apeurés de Laurent, mon maris depuis bientôt un an. Je suis donc passée de Marie PORTALIER à Marie VACHER.
Et oui, qui aurait cru que je me marierais au frère de l'homme que je hais le plus au monde. Je dois avouer que lorsque je l'ai rencontré, j'ignorais sa condition puisque je n’ai appris le nom de l'homme qui à tuer mon père il n'y a que quelques mois lors d'un dîner en famille.
Ce fut un véritable choc, je me noyer dans un cauchemar sans fin, même regard, même barbe, mêmes traits du visage mais avec quelques rides en plus, il faut dire que j'avais désormais 19 ans et il lui avait vieillit de 8 ans.
Laurent avait remarqué que quelque chose n'allait pas et m'avait donc ramené à la maison aussi inquiet que si je m'étais cassé une jambe. Cet homme et la seule bonne note dans ma vie, après la mort de mon père, mère est tombée dans la dépression et dépérissait de jours en jours, jusqu'au moment où c'est arrivait. Et étant fille unique j’ai vécut chez mon oncle jusqu'à mes 18 ans, le vieil homme ne savait pas réellement comment