Les freres corses
Dumas raconte avoir débarqué sur l’île de beauté en mars 1841. Il y fait du tourisme et trouve à loger un beau soir à Sullacaro, chez la veuve de Franchi qui a deux jumeaux. Louis est avocat à Paris tandis que Lucien «sera corse» selon le mot d’un voisin.
L’écrivain touriste est fort impressionné par son hôte (Lucien) qui l’installe dans la chambre libre de son frère (Louis). Au cours du dîner, Dumas apprend que Louis et Lucien étaient attachés par le côté à la naissance et qu’il a fallu les séparer au scalpel. Louis en aurait gardé une sensibilité physique à ce que son frère siamois ressent, même à distance. En outre, Lucien raconte que les défunts de la lignée apparaissent à leurs survivants mâles quand l’heure est grave.
Lucien fait ensuite participer Dumas à la résolution d’une vieille vendetta dont il signera l’acte notarié en tant que témoin. Puis, Dumas rentre à Paris, pressé par ses affaires, mais porteur d’un message qu’il s’engage à remettre à Louis en mains propres.
Celui-ci lui confirme que quand il sent une douleur, elle est ressentie par son frère, ce qui le chagrine d’autant plus. Les deux hommes se donnent rendez-vous dans un bal où Louis veut aller souffrir, en se voyant ignoré par celle qu’il aime.
Au bal, Dumas rencontre un de ses amis qui l'invite à dîner chez lui, où seront aussi présents d'autres participants. Dumas convainc Louis de l'y accompagner. Il accepte, d'autant qu'il sait que l'être aimé doit y venir. Elle y arrive en effet, très tard, accompagnée d'un jeune homme qui, apprend-elle sur place, avait fait le pari avec son hôte qu'il l'y amènerait. Outrée, la dame se rebiffe, son cavalier s'indigne, Louis le provoque en duel, Dumas sera son témoin. Le matin fatidique, Louis est pâle car son père lui est apparu dans la nuit pour lui annoncer sa mort. Louis est tué par balle.
Cinq jours après, Lucien arrive chez Dumas et lui montre des ecchymoses sur son corps à l’endroit même où