Nouvelle fantastique: la forêt de l'ombre
1101 mots
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La forêt de l’Ombre -La forêt, c'est ma mère qui m'en parlait. Elle me disait qu'il existait un endroit rempli de feuillages et à perte de vue. Je m'appelle Henry, oui Henry! Personne toute modeste, orphelin du temps de 15 ans qui a vécu dans le monde de la famine et la torture. Mais malgré cela, j'essaie d'appréhender la vie sous un angle différent, comme étant un monde merveilleux plein d'aventures et de bonnes choses. Je rêvais toujours de quitter l'orphelinat, de pouvoir franchir sa porte, celle qui m'emprisonnait à l'écart du reste monde. De découvrir l'étendue sauvage où l'on écoutait le souffle du vent sur les arbres dont ma mère m'en avait parlé, mais qui mourut et m'abandonna dans ce lieu affreux, s'en allant dans les cieux. -Un jour, j'en eus assez! Je décidai de quitter cette prison. De mettre fin à cet horrible existence pour aller à la découverte de la mystérieuse forêt de l'Ombre dont tout le monde avait peur et n'osait s'y aventurer. Je m’avançais prudemment vers la porte, ayant peur de me faire prendre par la cruelle gouvernante. Plus que trois pas et je me postai devant le portail. Je me retournai à droite et à gauche pour vérifier que personne ne me voyait. Les sens aux aguets guettant le moindre bruit, j’ouvris doucement la porte. Enfin, je la franchis. Ce vœu tant attendu depuis des lustres s’exauça. J’admirais le beau paysage qui m’entourait et je découvris ce monde dont la teneur m’était inconnue jusqu’à ce jour. Je réalisai alors que la vie est parfois meilleure à l’air libre plutôt qu’enfermé comme une bête sauvage. Je deviendrais indépendant, et j’aurais une vie nomade, je ferais le tour du monde et travaillerais par-ci, par-là. Moi Henry, suis devenu un homme libre, loin de la gouvernante, loin de tous les maux que m’avait fait subir cet horrible orphelinat. Tout d’abord, je devais assouvir ma soif de pénétrer dans la forêt de l’Ombre. Je me mis à courir et courir, le vent délicieux fouettant mon visage tant