Nouveau désordre mondial
B) Conflits ethno-Religieux
à Le cas de l’Ex-Yougoslavie
A partir de 1991, on assiste à une guerre ainsi qu’une épuration ethnique en ex-Yougoslavie. Les guerres de Yougoslavie furent une série de conflits violents dans les territoires de l'ancienne République fédérale socialiste de Yougoslavie entre 1991 et 2001. Deux séries de guerres se succédèrent affectant les six républiques de la défunte République fédérale socialiste de Yougoslavie. On parle aussi de « Guerre dans les Balkans », « Guerre d’ex-Yougoslavie », ou plus rarement de « Troisième guerre balkanique ».
Cette guerre opposa différents groupes ethniques ou nations de l’ex-Yougoslavie. Ses causes sont politiques, économiques, culturelles, et ethniques.
Guerre en Slovénie (1991), connue sous le nom de « guerre des dix jours » ;
Guerre en Croatie (1991-1995) ;
Guerre en Bosnie (1992-1995).
Les guerres en Slovénie et en Croatie furent menées au départ afin de conserver l’unité yougoslave, mais elles prirent rapidement un caractère nationaliste. Les visions des nationalistes serbes s’opposant à celles du nationalisme croate personnifiés respectivement par le président Slobodan Milošević en Serbie et le président Franjo Tuđman en Croatie. Le conflit serbo-croate se compliqua en Bosnie-Herzégovine en raison de l’intervention de la population et l’armée bosniaque (alors appelée Musulmans), ce qui transforma le conflit en une guerre tripartite qui fut de loin la plus meurtrière des guerres de Yougoslavie. Le gouvernement fédéral de Yougoslavie s'est aussi plaint auprès de l'ONU de la présence de multiples mercenaires étrangers venus combattre auprès des forces militaires ou paramilitaires bosniaques et croates[1].
Les guerres prirent fin lorsque l'Armée populaire yougoslave se rendit à la Slovénie en [[1991]. La guerre en Bosnie prit fin avec la négociation des accords de Dayton, finalement signés à Paris le 14 décembre 1995, suite à