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On ne vend pas la peau du personnage avant
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Monsieur Robbe-Grillet, vous affirmez que le personnage de roman est décédé. Néanmoins, cette "notion périmée", (je vous cite), perdure encore dans la fiction actuelle et dans les cours sur les textes littéraires.
Il est de mon avis que vous ne faites aucune différence entre personnage et personne. Le personnage, que vous expulser par la fenêtre refuse de se laisser réduire à l’état d’actant-acteur-fonction. La société actuelle et l’évolution de la pensée se sont transformées grâce à la revalorisation de l’humanisme et la position centrale qu’occupe aujourd’hui le sujet lecteur. On ne lit plus seulement en termes d’ « actants-acteurs », mais en termes de «personnages-référents».
Le personnage est un être de fiction, mais tous les personnages n’en sont pas issus. C’est le cas des personnages historiques se rencontrant chez Alexandre Dumas, comme D’Artagnan, Richelieu qui ont bel et bien existé réellement. La création du personnage doit passer par son intronisation dans la fiction. Mais aussi, l’auteur peut travailler à être le plus proche possible du réel, en se souciant de l’exigence de vraisemblance. Cette contrainte doit faire en sorte que les pensées du personnage, ses paroles, ses sentiments et ses actions puissent se produire dans la réalité. Pour autant Le roman n'a pas toujours une visée réaliste qui seule, peut valider votre thèse mettant en parallèle l’évolution
Chronologique de la société et du Roman.
Le genre romanesque est très divers et a connu beaucoup de variation. Le roman de personnages a toujours été fortement concurrencé par d'autres modes de littérature narrative, car la littérature romanesque ne se laisse pas cloisonner dans des principes lui étant étrangers .Il est vous le remarquerez complexe de s'en tenir à une analyse historique des faits de littérature romanesque. Elle explore, en dehors des modes ou des conventions artistiques, tout ce qui peut lui être