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Une approche ethnocentriste juge et qualifie les coutumes, les croyances et le langage d’autres cultures suivant une cosmovision dite souhaitable (qui est toujours la sienne). Les différences entre l’un et l’autre groupe constituent l’identité culturelle.
L’ethnocentrisme est une tendance commune à n’importe quel groupe humain. Il est habituel que les éléments de la propre culture soient qualifiés ou fassent l’objet de commentaires en termes positifs, dans la mesure où ils décrivent négativement les croyances et les habitudes des autres. Les pratiques au sein de sa propre communauté sont considérées normales voire logiques tandis que les comportements des autres sont perçus comme exotiques et incompris.
Les anthropologues et les autres experts en matière sociale doivent faire un effort pour ne pas céder à l’ethnocentrisme au moment d’analyser les cultures qui ne leur appartiennent pas. Le chercheur doit toujours lutter contre la tentation de considérer sa propre structure culturelle comme étant normale ou supérieure afin de réaliser un travail objectif. L’ethnocentrisme empêche également l’apprentissage (je ne peux pas apprendre depuis quelque chose que je considère inferieur ou moins important que ce que j’ai).
Le respect de sa propre identité ne veut pas forcément dire avoir une vision ethnocentrique du monde: c’est justement le contraire, valoriser les différences culturelles est une façon de mettre en évidence sa propre histoire.
L’ethnocentrisme lato sensu est la tendance à faire de son groupe d’appartenance la seule référence. La définition stricto sensu de Claude Rivière dans le dictionnaire de