Conclusion prospective : la psychocinétique, le futur du mouvement humain ?
NOUS SOMMES TOUS DES INUITS !
Du mouvement essentiel à l’imaginaire en mouvement

Philippe OLISLAGERS

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Présentation de l’intervention :

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Jean LE BOULCH propose, par sa PSYCHOCINETIQUE, une vision postmoderne de la motricité humaine. Son approche particulière annonce la mutation sociétale du XXIe siècle, le passage dans l’ère cybernétique. Son postmodernisme se révèle dans son approche systémique et holiste de la personne. Il centre sa pédagogie sur les besoins et le développement de la personne, son épanouissement, son autonomie, son émancipation. L’action postmoderne de Le BOULCH se caractérise aussi par un localisme, voire un « néo-tribalisme » des psychomotricités d’aujourd’hui. Nous constatons une fragmentation du concept de motricité humaine.
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Lui et d’autres ont démontré que le mouvement est fonction essentielle de l’être humain et que le corps et ses mouvements sont aspects intégrés de la personnalité. Dépassant les discussions stériles quant aux objectifs et la hiérarchie des valeurs des diverses disciplines de motricité organisée, il prône une psychomotricité à la recherche du bonheur, de l’amusement et du bien-être de la personne. Le respect de sa réalité vivante, de ses besoins, de son autonomie et de son imaginaire en est le meilleur garant.
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L’auteur propose néanmoins une mise à jour permanente de l’enseignement et de la pratique de Jean LE BOULCH. La psychocinétique, par essence, n’a pas à être figée puisqu’elle repose d’une part sur l’évolution des théories et des conclusions de la recherche scientifique, et d’autre part sur l’évolution des besoins et de l’imaginaire des personnes du XXIe siècle. Force est de constater que la postmodernité s’accompagne du retour en