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Pluie
Les gouttes d’eau ont des formes différentes : elles sont décrites par comparaison avec « un grain de blé », « un pois », « une bille », « des berlingots », « des aiguillettes », « des rouages ». La pluie a donc des formes nettes, souvent rondes, qui rappellent La perle de l’huitre, L’escargot, Le galet et Les gouttes d’encre que sont les mûres. Dans se La pluie est polymorphe :poème, il n’y a pas une fois le mot « eau ». « allures très diverses », « courant très varié », « rideau au réseau image dediscontinu ». La pluie forme un tout : « le tout vit » mécanisme ou de concert : ensemble d’éléments singuliés qui travaillent ensemble (image de l’horloge ou d’une montre).
De l’Eau
Ponge insiste sur l’absence de forme : « informe », « refuse toute forme L’eau», « pour n’obéir qu’à sa pesanteur », « elle est amorphe ». est un tout homogène, indifférencié, ce que Ponge déteste.
Les leçons : la Pluie et l’ Eau présentent une vision du cosmos différente (pesanteur ressentie différemment).
Pluie
-Termes esthétiques qui soulignent la beauté du monde : le bon ordre. Sa chute n’appelle pas de jugement moral (verbe « tombé » corrigé par « La pluie ne se contente pas de tomber mais « courtdescend ») horizontalement », « se suspend », « ruisselle », « tombe sur le sol et Impression de fantaisie, de grande liberté.repart en aiguillette ». b) De l’Eau
-Assujettie à la pesanteur : « toujours plus bas », « se couche à plat ventre ».
-Elle renvoie à des comportements humains :∎ personnification : « folle elle a un comportement de», « hystérique », « maladif », « puéril » malade mentale. ∎elle se complaît dans l’esclavage : « obéir », « esclave », « s’humilier ».
Ponge lui oppose « l’armoire » qui subit aussi la pesanteur mais résiste car elle tient debout.
-Possibilité de « conduire l’eau dans un