Noir pangaré
Bien qu'elle soit identifiée génétiquement, cette robe n'est pas toujours reconnue séparément dans la pratique. Elle possède un nom spécifique en français, en anglais et en allemand, mais éleveurs, propriétaires et associations équestres la confondent souvent avec le bai foncé et le noir, c'est notamment le cas en Espagne, au Portugal, et pour un grand nombre d'associations de races internationales. L'identification visuelle peut se révéler assez délicate, en raison de sa proximité avec le bai sooty et la robe noire « décolorée ».
Le statut du noir pangaré fait l'objet de recherches scientifiques depuis la fin du xxe siècle. Le Dr Dan Phillip Sponenberg a supposé que cette robe avait pour origine l'action du gène pangaré sur une robe de base noire, d'où le nom de « noir pangaré » adopté officiellement en France en 1999. Depuis, les gènes de ces chevaux ont été séquencés, et le génotype noir récessif n'y a jamais été détecté. Les découvertes plus récentes, notamment celles de Stefan Rieder, montrent une robe épistatique avec le noir, le bai et l'alezan, dépendant de la protéine MC1R synthétisée par At, l'un des trois allèles d'Extension (« E »), en interaction avec la protéine ASIP du gène Agouti. La répartition du noir sur cette robe est déterminée par l'allèle At. Désormais, les chevaux noir pangaré peuvent être distingués des bais et des noirs par un test ADN