Niveaux de santé.
Dans une première partie, nous allons évoquer l'état de santé perçue selon le statut socio-professionnel. Nous pouvons constater que ceux qui sont considérés comme ayant un état de santé « bon » ou « très bon » sont le plus souvent des cadres (89,8%), ceux qui ont une professions intermédiaires (84,8%), des ouvriers qualifiés de l'artisanat (81,9%), des employés d'entreprise (80,6%), des employés de commerce ou de personnels de service (80,1%), des ouvriers qualifiés de l'industrie (78,6%), des ouvriers non qualifiés de l'artisanat (77,3%) mais aussi des ouvriers non qualifiés de l'industrie (74%). Nous pouvons ensuite voir que les personnels de service, il y a 80% de chances qu'ils se disent être en « bonne santé » contre à peu près 90% pour les cadres. De plus, nous pouvons constater que les inactifs (chômage, femmesau foyer ou retraités) se sentent aussi en moins bonne santé que les actifs. Sans compter que les personnes qui se disent en mauvaise santé sont aussi celles qui ont du mal à payer leurs factures et qui se disent mal logées. Cependant, les chômeurs ont une probabilité de 6,2% plus élevée qu'un actif occupant un emploi, d'avoir une maladie grave et l'espérance de vie d'un ouvrier est inférieur de 6,5 ans par rapport à celle d'un cadre. Nous avons vu l'état de santé perçue selon le statut socio-professionnel, maintenant nous allons parler des différences qui les accompagnent.
Dans une deuxième partie, nous allons voir les différences de l'état de santé selon le statut socio-professionnel. Nous pouvons voir que certaines maladies (maladies coronariennes) sont 50% plus élevées chez les employés et