nini
Sujet : Le droit n 'est-il qu'un rapport de force ?
Par droit on peut entendre le droit naturel : celui qui règne à l’état de nature et qui consiste à pouvoir faire tout ce que notre nature nous laisse libre de faire. Se confond avec la loi du plus fort.
On peut douter que la force soit un droit (cf argumentaire rousseauiste). La force relève de la nature, elle n’est en elle-même ni juste ni injuste, elle relève de l’ordre physique ; le droit relève de la culture, il est institué par l’homme afin d’instaurer un ordre juste :
Par droit il faut donc entendre plutôt l’ensemble des lois destinées à exprimer et à faire régner la justice (l’étymon de « justice » relie étroitement le droit et la justice : jusdicere : dire le droit). Le droit apparaît alors comme l’incarnation de la raison respectueuse d’autrui et de sa liberté.Pourtant, lorsque nous sommes confrontés au droit, n'avons-nous pas l'impression d'être face à face particulière, souvent nullement d émostratice, mais particulièrement intimidante ?Qu'est-ce alors que le droit de la force ?Dans les révolutions , nous voyons que le droit s'oppose à a la force , puis le droit doit composer avec la force , et finalement on va se demander ;À quelles conditions le droit peut-il recourir à la force sans se dénaturer ?
Le droit est l'ensemble des lois qui définit ce qui est permis et ce qui est interdit à l'intérieur d'une société. Le droit est donc une série d'énoncés normatifs: comme un certain nombre de comportements sont inacceptables, on décide normer les comportements par des règles de droit. S'il n'existait pas de telles règles, chacun pourrait porter atteinte à autrui. Seule la force pourrait alors mettre à fin à cette liberté qui consiste en un échange sans fin d'agressions (" oeil pour oeil, dent pour dent ").
Le droit s'oppose à la loi du plus fort. Il n'exprime donc pas la force, il en est la négation. On reconnaît généralement que le droit