Nietzsche
Nietzsche
Biographie de Nietzsche :
Philosophe est un allemand issu d'une famille de pasteurs. Dans un premier temps à l’âge de 6 ans il se destine à être pasteur vocation à laquelle il renoncera. Dans un second temps, après avoir renoncé à sa carrière de pasteur, Friedrich Nietzsche étudie la philologie et s'intéresse à Arthur Schopenhauer, (pour qui la réalité véritable de l’homme c’est la volonté). Il devient professeur de philosophie en 1869 à l'université de Bâle, mais il doit s'arrêter d'enseigner en 1878 pour raisons de santé. Car, en effet, sa santé ne lui permet plus de travailler et la maladie va d’ailleurs devenir consubstantielle (indissociable) à sa doctrine. Nietzsche vit dés lors seul et mène une vie d'errance en Italie et dans les Alpes où il trouve l'inspiration pour ses dernières œuvres. Il sombrera ensuite dans la démence à partir de 1890. Après sa mort, ses propos, notamment dans "La Volonté de puissance", ont été déformés par sa sœur, qui voulait y faire apparaître, à tort, des prémices aux idées du national-socialisme.
La pensée philosophique de Nietzsche :
La pensée philosophique de Nietzsche est portée par la passion, au risque de parfois s'égarer. Elle ne s'embarrasse pas de théories ou de systèmes démontrés. Le principe de sa philosophie est l'enthousiasme de la vie et sa morale une critique des idées chrétiennes de pitié et de résignation. Pour Nietzsche, la "morale d'esclaves" chrétienne place l'homme dans un état d'infériorité, et en fait une vertu ; cette morale doit céder sa place à la "morale des maîtres" (Par delà le bien et le mal, 1886).
Dieu est mort… :
En déclarant "Dieu est mort" dans "Ainsi parlait Zarathoustra", issue donc de son œuvre maitresse (1883), Nietzsche considère la religion comme un alibi devant la faiblesse humaine et le malheur. Il fustige (blâme) la morale ascétique des Eglises et rejette Dieu que l'homme a inventé pour contraindre l'humanité à la résignation. Mais Dieu étant mort, l'homme