Nietzsche Philo Paupau
Pour appuyer sa critique Nietzsche rejette premièrement l’idée que la morale correspond à l’amélioration, en comparant la doctrine religieuse au dressage animal. Dans un second et dernier temps le philosophe condamne explicitement l’Eglise pour avoir rendu dépendants les hommes d’elle à travers un mensonge.
Nietzsche commence son argumentation en identifiant l’amélioration de l’homme à la morale.
Il dit que depuis toujours l’homme a voulu rendre son espèce meilleure. Il utilise une généralité : «on» pour désigner une entité au-dessus, une entité fixant des dogmes représentant la morale. Le philosophe rapproche donc le terme de « meilleurs » à celui de « morale », il nous fait comprendre que l’homme rendu meilleur est un homme moral. « mais » désigne un fort contraste, un désaccord de la part de l’auteur. Il nous dit que sous le mot « morale » il se cache d’autres « tendances », c’est-à-dire que la vérité nous est caché, que ce que à quoi l’on veut aboutir ce n’est pas une amélioration de l’espèce mais autres choses. Peut-être une détérioration de l’homme ? L’être humain « a nommé « amélioration » aussi bien le dressage de la bête homme que l’élevage d’une certaine espèce d’homme », ici, comme le dit Nietzsche, les termes zoologiques sont de ce qu’il y de plus approprié pour pour exprimer la réalité; celle de la doctrine religieuse. La définition du terme dressage est Action ou manière de dresser un animal, tandis que le terme élevage est défini tel que Production et entretien des animaux domestiques ou utiles. Ces deux termes définissent ce que l’Eglise fait de