Nietzsche et les valeurs
Pour Nietzsche la liberté commence d'abord par une forme d'esclavage, c'est-à-dire un dévouement avec lequel on se soumet à des règles arbitraires que l'on s'impose nous même : ce sont les valeurs.
Dans la parabole des trois métamorphoses d' « Ainsi parlait Zarathoustra », Nietzsche décrit un processus de transformation métaphysique de l'homme : d'abord chameau qui engrange les savoirs, …afficher plus de contenu…
Quiconque pense que la science et les valeurs peuvent rendre le monde meilleur, que le sens de la vie se trouve dans le bonheur ou la piété, dans le combat du bien contre le mal, quiconque croit en la justice ou encore en la vie après la mort, celui-là est …afficher plus de contenu…
Je ne le veux point tel le commandement d’un dieu, ni tel une loi et une nécessité humaine : qu’il ne me soit point un indicateur vers des terres supérieures et vers des paradis. C’est une vertu terrestre que j’aime : il y a en elle peu de sagesse et moins encore de sens commun. »L'homme esclave canalisé par la contrainte doit puiser en lui la volonté pour s'affranchir de son fardeau et s'affirmer en tant que force de la vie dans le monde réel : il lui faut profiter de sa volonté de puissance, c'est-à-dire de cette force qui habite tous les êtres vivants et qui va toujours plus loin, au bout de ce qu'elle peut, et qui emporte tout sur son passage pour nous entraîner vers la vie.
L'homme libre devenu « surhomme » qui jouit du summum de sa puissance, c'est l'homme qui