Nietzsche le livre du philosophe.
Dès le premier paragraphe de l’extrait étudié, Nietzsche dénonce le fait que l’homme « exige la vérité » (l.1), par conséquent il ne cherche pas autre chose que ce qui est vrai, même si la vérité serait parfois bien plus cruelle que le mensonge. Or selon l’auteur, l’homme fait lui-même la vérité, il la « réalise » (l.1) en entreprenant une falsification du réel consistant à effacer les différences entre les choses, c’est que l’on nomme ici le « commerce moral » (l.1). La vie en société doit être accompagnée de règles indispensables au bien être de chaque individus. Effectivement les relations humaines se fondent sur la confiance, or sans vérité il n’y a pas de confiance : c’est sur cela que « repose toute vie en commun » (l.2). C’est pourquoi dès le plus jeune âge l’éducation exige des enfants qu’ils disent la vérité, car elle est indispensable au bon fonctionnement des relations entre les individus. Par exemple, quelqu’un ne peut pas accepter d’épouser une personne, s’il se trouve encore marié à une autre personne avec qu’y il est en instance de divorce. Cependant, on sentant autour du mensonge, la vie sociale s’organise autour de celui-ci. C’est pourquoi selon l’auteur on « anticipe » (l.2) ce que l’on fera après un mensonge que l’on n’admettra guère comme tel, mais comme vérité. On ment comme si l’on était guidé par le sentiment de vérité. Au fil de son développement, Nietzsche défend l’idée