Nerval
L'Ode est un poème lyrique destiné à être chanté ou dit avec un accompagnement musical.
En 1853, Nerval inséra dans les proses de ses Petits Châteaux de Bohème, sous le titre d'Odelettes, une quinzaine de courts poèmes, écrits pour la plupart au début des années 1830, et témoignant d'un ton et d 'un style qui persisteront jusqu'aux Chimères. En dépit des conventions formelles, on devine combien déjà rien n'est clair ni simple dans les émotions ou les rêveries du jeune poète « ronsardisant ». Malgré l'emprunt de structures et de mètres à la tradition, Nerval est en fait déjà indéfiniment plus proche du Verlaine des Romances sans paroles que des maîtres de la Pléiade.
Avril (Promesse d'un avril printannier)
« Déjà les beaux jours,_ la poussière, »
Le coucher du soleil
« Quand le Soleil du soir parcourt les Tuileries » Fantaisie
« Il est un air pour qui je donnerais »
Les Illuminés (1852)
En 1852, Nerval publie un étrange recueil de six « récits et portraits », intitulé Les Illuminés et sous titrés « Les Précurseurs du socialisme ». Le livre qui rassemble en fait des morceaux épars de textes consacrés à Cazotte, Restif de La Bretonne et à quelques inconnus, manque en apparence d'unité et même
Les Chimères
Regroupés à la fin du recueil de nouvelles des Filles du feu, les 12 sonnets de Nerval intitulés Les Chimères durent composés entre 1843 et 1854.
Ce petit corpus poétique exprime la nature du mal qui hante Nerval et les tentatives faites pour l'exorcises. Quête incessante de son identité.
Sylvie est la plus célèbre œuvre de