Nerval folie
Il est exact que peu de temps après son internement, Nerval connut une période de répit, explicitée dès le début : « Au bout d ‘un mois j’étais rétabli ». Le séjour à la maison Dubois se prolongea jusqu’au 27 mars (donc pendant 7 semaines) mais dès le mois de février il se remit au travaille. Une lettre à Liszt en témoigne : « cette lettre vous vient d’un pays où je vais lorsque je suis bien portant, ce qui en m’est pas arrivé bien souvent depuis deux années ».Quand aux « feuilles détachées » qu’il mentionnent, quelques une sont conservées : ce sont des lambeaux de papier raturés, qui révèlent une grande difficulté à fixer aussi bien l’expression que l’intrigue. Il « se sentit pris d’une insomnie persistante », signe d’une rechute prochaine. Les troubles allaient réapparaitre. Bref, ces quelques lignes fournissent le témoignage le plus précis et le plus direct sur la genèse d’une œuvre dont l’achèvement coïncide avec l’apparition se nouveaux désordres mentaux. Jusqu’à quel point l’halluciné voit la réalité ? La véracité de l’épisode du soufflet est