Napoléon iii - discours
Ce discours intervient après que LN se soit séparé du gouvernement d’Odilon Barrot, avec qui il « cohabitait » difficilement depuis un an.
Dans ce discours, il explique ce qu’il veut obtenir du nouveau gouvernement qu’il va former ; et par là critique les anciens ministres et leurs agissements.
Dans son introduction, il rappelle que la confiance et la transparence entre le président et les ministres est essentielle. Le gouvernement de Barrot faisait exactement l’inverse : nul n’avait confiance en Louis Napoléon, et ils entendaient gouverner par eux même sans se préoccuper de ses volontés, et sans s’en référer à lui pour prendre les décisions. LN prône la franchise voulue pour son nouveau gouvernement, et « donne l’exemple », comme il dit sur un ton assez moralisateur.
Il essaye d’adoucir sa critique en faisant des éloges aux anciens ministres : « dont je me plais à proclamer les services éminents, et auxquels j’ai voué amitié et reconnaissance » : par là, il prouve que son changement de gouvernement n’est pas seulement dirigé que sur quelques hommes contre qui il aurait des griefs, mais sur le gouvernement tout entier.
Il redit sa volonté d’ordre, qui doit commencer par un accord entre les différents pouvoirs : ligne 2. c’est tout le contraire de ce qui se produisait précédemment.
LN justifie son changement de gouvernement en énumérant tous les dangers qui menacent la France et qu’il veut à tous prix lui éviter.
Il parle d’anarchie, car à l’époque les différentes journées révolutionnaires sont toujours présentes dans les esprits, et la montée du socialisme (le « péril rouge ») qui effraye les bourgeois et le parti de l’ordre, qui considèrent que c’est d’eux que vient le danger et ont donc voulu, par la loi du 31 mai 1850, réduire l’électorat afin que les « rouges » soient écartés.
Il veut faire régner l’ordre pour rassurer les français et veut restaurer l’image de la France, lui redonner ses lettres de noblesse.
Il est