Nano
23 févr. 2010
Lu dans « Les techniques de l’ingénieur »
Jean Bergougnoux présentait hier une synthèse du débat public consacré aux nanotechnologies. Le président de la CPDP en a profité pour rappeler les enjeux forts liés aux nanotechnologies, qui divisent aussi bien les spécialistes que le grand public. Retour sur cette réunion de clôture, et sur le débat qui s’en est suivi.
Alors que les débats autour des nanotechnologies, organisés dans toute la France, avaient donné lieu à de vives perturbations, c’est dans une atmosphère plus apaisée que la réunion de clôture s’est tenue hier soir. Jean Bergougnoux, président de la Commission Particulière du Débat Public (CPDP) consacrée aux nanotechnologies, a tout d’abord insisté sur la volonté de la commission, tout au long du processus, d’élargir au maximum le champ du débat (lire le dossier Nanotechnologies : quel potentiel, quelles limites ?) . Tout en rappelant que sept ministères [1] étaient signataires de la saisine au départ, il a tenu à préciser qu’il « déplorait l’absence du Ministère de l’Intérieur et du Ministère de la Justice ». En effet, la CPDP a tenu à préciser que les compétences relatives à ces deux entités rendaient leurs implications dans le débat nécessaires, tôt ou tard.
Jean Bergougnoux a ensuite, pendant une trentaine de minutes, résumé quelle avait été la stratégie de la Commission pour mener à bien sa mission, en justifiant celle-ci point par point. Ainsi, tout en prenant en compte les critiques (" il y a déjà plus de mille produits sur le marché, ce débat arrive trop tard ", " toutes les décisions sont déjà prises, ce débat n’est qu’une opération de communication ", le président de la CPDP s’est évertué à rappeler l’indépendance et la neutralité de la Commission, tout en répondant aux grandes questions soulevées lors des débats.
La méconnaissance du grand public
Tout d’abord, la Commission a souligné la méconnaissance