Méthode abc
* Synthèse p.2
* Articles
A quoi peut bien servir l’ABC/AMW ? p.7
Les fondements conceptuels de l'ABC « à la française » p.12
Une évolution de l’ABC, le time-driven ABC p.25
Suite à l’étude de ces trois articles : « A quoi peut bien servir l’ABC/AMW ? » (Revue Française de Comptabilité; Jul/Aug 2007), « Les fondements conceptuels de l'ABC « à la française » » (Comptabilité contrôle audit. Dec 2004. Vol. 10) et « Une évolution de l’ABC, le time-driven ABC » (Revue Française de Comptabilité; Dec 2007), je vais m’interroger sur les particularités de cette méthode en France, puis sur son utilité avant de réfléchir à ses limites et à une voie d’évolution possible qui lui permettrait de les dépasser dans le futur.
Depuis 1990, la méthode «ABC», appelée aussi comptabilité d'activités, a fait son apparition dans les textes académiques de comptabilité de gestion (Evraert et Mévellec, 1990, 1991). Plus tard dans la décennie, elle a été suivie et complétée par la méthode ABM. Parallèlement, elle a progressé dans le monde des entreprises. Cette méthode est une variante des coûts complets qui permet d’aller plus loin que le simple calcul des coûts de revient. A la différence des autres méthodes traditionnelles de calcul des coûts elle tente de présenter les rapports avec les facteurs clés de succès sur le marché et l’analyse des causes de performance (ou de dérapage).
Cependant, il apparait que les entreprises françaises sont globalement plus réticentes que les autres à utiliser la méthode ABC : elle n’est en effet utilisée qu’ 23% en France contre 35% dans le reste du monde. On retrouve par ailleurs chez les auteurs français un certain nombre de convergences et de divergences portant soit sur la définition des concepts élémentaires (tâches, activités et processus), soit sur le mécanisme de calcul des coûts. Notons tout d’abord que la principale limite des recherches portant sur la diffusion de l'ABC est que l'on