Métaphore sempiternel du temps.
Les gerbes d’un jaune étincelant observent.
Elles dessinent avec Lui Sa courbe,
Ondulent et dansent, las d’un été qui ne passe.
Un vieillard est là, assis sur son banc vert.
Il tient dans sa main sa photo.
Rêve impossible, perdu dans le temps.
La lâcher, la garder. Le choix est sien.
La question s’ouvre. Il cherche. Encore.
Mais dans un tel décor, quel est la réponse ?
La réponse existe-t-elle, dans les landes brillantes du silence ?
La mer l’a peut-être, mais qui oserait s’y jeter ?
Tant de questions qui jamais ne trouveront réponses.
La mer dit alors
‘’Le chemin du retour est long,
Remonter le temps est une tâche douloureuse,
Plus que les mille périples d’Ulysse,
Mais c’est avec l’espoir que l’on passe le cap.’’
Mais le vieillard avait fait son temps.
Son dos souffrait du poids des années,
Ses jambes ne marchaient plus qu’assistées.
Les fleurs l’épiaient pourtant encore.
Le vent souffla alors si fort qu’il cru entendre murmurer :
‘’Le temps est venu. Tu dois la laisser.
L’oiseau a été enfermé trop longtemps.
Il faut que tu la laisses s’envoler,
Et que tu reprennes la mer - Voyage.’’
Le vieillard gardait la photographie en main, pourtant.
L’eau coulait par torrent, là-bas. L’orage.
La pluie. Le vent. Le tonnerre. La foudre.
La tornade. L’ouragan. Il - la - tenait pourtant.
Les fleurs se fermèrent - arrachées par le souffle glacial.
Le jaune avait terni. Pars, lui criait-on.
Là, un trait d’or brûla les nuages.
La poussière aurait pu être