Métaphore de l'inconscient
L’inconscient peut être vu comme un puits sans fond dont on ne peut percevoir que l’ouverture. On ne peut qu’imaginer ce qui se trouve plus bas car quand on se penche l’obscurité domine. On perçoit des sons, des bruits plus ou moins rassurants. Mais ce qu’il s’y passe réellement est de l’ordre de l’inconnu, donc il est plus sécurisant de rester devant l’ouverture de ce trou béant afin de ne pas y sombrer. On est dans l’incapacité de décrire la réalité du bas. D’ailleurs y a t-il un fond ? Est-ce une descente dans l’infini ? On se contente des brides d’informations que l’on perçoit, qui nous sont données de là où l’on se tient, les pieds bien ancrés dans la réalité. Quel contenu peut-il y avoir ? C’est ce que l’on entend, que l’on sent qui nous font supposer, traduire et décoder un semblant de vérité sur cette « vie » où pas plus bas. Mais devrions nous approfondir la « chose » ? C’est à dire en toute conscience aller plus loin, sauter dans ce trou pour trouver les clefs à toutes ces questions ? En avons –nous le courage ou est-ce le rôle de ce puits de nous protéger en nous influencent à ne pas franchir une certaine limite ? Alors d’autres questions se posent :
Est-ce que l’inconscient est un frein à notre liberté ? Est-ce qu’il nous permet d’échapper à nos responsabilités ? Ou alors a-t-il pour but de nous sauvegarder de ce que l’on pourrait trouver, de ce que nous ne pourrions maîtriser ? Ne serait-il pas le réservoir de l’origine de tous nos savoirs, nos apprentissages (la marche, le langage, …) et un vivier de toutes nos ressources internes. Mais l’inconscient est de l’ordre de l’inconnu et cela effraye. « L’inconscient, en effet, par définition, est l’inconnaissable : il cesse d’être inconscient au moment où il est révélé à la conscience »1
C’est pourquoi nous restons devants ce puits sans jamais nous laisser choir dedans par peur de ne pas