De nos jours, malheureusement, il existe des couples qui ont des problèmes de fertilité. Ils rêvent devenir des parents ayant leur propre enfant. Comme solution, ils font appel à la gestation pour autrui (GPA) afin de trouver une mère porteuse. Alors, les mères porteuses : les arguments pour et contre. Certaines croyent que la gestation pour autrui constitue une exploitation des femmes pauvres, devenues machines à reproduire au bénéfice de femmes riches. D'autres trouvent que la GPA est un progrès des technologies médicales qu’il ne faut pas refuser. La GPA aide à combattre la souffrance des femmes qui ne peuvent pas avoir des enfants. C’est la pratique médicale qui constitue le seul espoir des couples dont la femme ne peut pas tomber enceinte. Selon les partisans de la GPA, toutes les études démontrent qu’une femme peut décider en toute conscience de porter un enfant pour une autre sans souffrir de troubles psychiques. Les mères porteuses ne sont pas de misérables femmes exploitées par des femmes riches. Elles font cela sans dégoût en estimant cette grossesse comme don. Robert Nichols, le gérant d’une agence de GPA dans le Massachusetts confirme : « On voit très vite une femme qui fait ça pour l’argent. Et nous l’écartons. » Donc, il faut comprendre qu’un couple cherche d’abord à avoir un enfant issu de ses gènes et il n'est pas nécessaire de juger des gens pour leurs choix. Par ailleurs, le recours actuel à des mères porteuses pose des problèmes d'argent. En moyenne, une GPA coûte entre 50 000 et 150 000 euros. Il n’existe pas de GPA sans commerce. Selon les opposants (le médecin René Frydman, la philosophe Sylviane Agacinski), c’est un argument massue. Dans de très nombreux cas, la gestation pour autrui est un instrument pour devenir un business. La GPA transforme l’enfant en objet de transaction qui peut avoir de prix. Elle peut aboutir à un futur assez effrayant, où des femmes en coma végétatif feront l’office de mères porteuses. Alors, oui, le