Mousson
Le cas le plus marquant en la matière est celui de l'Afrique subsaharienne. Dans le sud-ouest de cette région d'Afrique, il existe une mousson qui est reliée au déplacement semi-annuel de la Zone de convergence intertropicale (ZCIT) et à la différence de réchauffement entre le Sahara et la côte atlantique équatorial dans le golfe de Guinée. Les alizés secs du nord-est, et particulièrement leur forme plus intense l'harmattan, sont coupés par le mouvement vers le nord en été de la ZCIT où les vents sont légers. La ceinture pluvieuse des côtes africaines s'élargit, sans toutefois s'enfoncer profondément à l'intérieur du continent, à la différence de ce qui se produit en Inde ou en Chine[1].
La mousson ouest africaine diffère donc en beaucoup d’aspects de la mousson asiatique. Le phénomène est très symétrique d'ouest en est à grande échelle, alors qu’au-dessus de l’Inde le flux est plus complexe. Une autre différence importante, parmi beaucoup d’autres, réside dans le fait que la mousson indienne semble plus constante en termes de précipitations que la mousson africaine. L’Inde n’a jamais connu plus de deux années consécutives de sécheresse au cours du XXe siècle alors que la région sahélienne a souffert de sécheresse depuis le début des années 1990[2].
La mousson africaine reste un sujet d'étude. En effet, elle varie jusqu'à 40% d'une année à l'autre, alors que la mousson indienne fluctue d'à peine 10%[3]. Les régions semi-arides du Sahel et du Soudan voient ainsi une période de pluie très aléatoire dans une circulation du sud dont dépend la survie de la population.
Mousson d'Asie du sud et d'Océanie[modifier]
En Asie du sud, la mousson se produit de décembre à mars avec des vents qui proviennent du nord-est. La température sur le centre de l'Asie est moins de 25 °C car on est en hiver ce qui crée un anticyclone sur la région. Le courant-jet dans cette région se divise en une branche subtropicale et un branche polaire. La