Molière - le tartuffe, scène 4
En quoi le comique est-il au service de la dénonciation de l’aveuglement de l’hypocrisie ?
I. Dénonciation d’un hypocrite/faux dévot par le rire. * A : Le portrait de Tartuffe par Dorine : vers 234 « gros et gras ». * B : Le portrait d’un égoïste indifférent au malheur de l’épouse. Le récit en 3 étapes fait par Dorine et le confirme. * C : Le portrait d’un hypocrite en religion : vers 239 « dévotement ». Souligne le mensonge de tartuffe auquel seul croît. C’est la suite de l’exposition, le spectateur est invité à ne pas être aussi crédule. * D : Ironie de Dorine qui renforce l’accusation d’hypocrisie lorsqu’en 254, elle montre que le dévouement dont Tartuffe prétend faire la preuve constamment, n’es tournée que vers son intérêt et la satisfaction de ces propres plaisirs « pour réparer le sang. Perdu. »
II. Dénonciation de l’aveuglement crédule d’Orgon : * A : Le comique du personnage d’Orgon dès son entrée sur scène : en bon père de famille, il semble vouloir avoir des nouvelles des siens. Mais à peine sa servante lui donne-t-elle quelques infos vers 231 et 232, il montre son indifférence par la première question posée : son seul sujet d’inquiétude : Tartuffe.
Le décalage comique est immédiat. La surprise ne peut que manquer de spectateur, totale, va déclencher les rires contre le père de famille. * B : Le comique de répétitions met en valeur un personnage, dont le caractère est comique car enfermé dans un reflex mécanique qui souligne sa sottise, son obsession voire sa domination : c’est un homme sous influence, manipulé. * C : Le comique est souligné encore pas l’absurdité des réponses faite par Orgon en décalage avec les informations données pas Dorine : « Le pauvre homme ! » répété 4 fois correspondraient éventuellement au sort de son épouse mais en aucun cas à celui de Tartuffe. * D : L’ironie de Dorine sonne comme un appel désespéré de la servante vers un maître qu’elles voudraient