Moliere le misanthrope
Elle est la même que pour les textes 1 et 2, avec en plus un compte-rendu rapide de l'acte I. (colère d'Alceste exacerbée par Oronte).
2. Lecture
3. Transition :
L'intérêt de la scène repose sur le genre du portrait : on a 2 portraits explicites, Bélise et Damis, tout à fait opposé :
- Bélise = belle + bêtise,
- Damis = " de mes amis "
Implicitement, nous assistons à un 3ème portrait : celui de Célimène. C'est un fonctionnement propre au théâtre : celui qui peint s'autodétruit.
La problématique est la suivante : " Comment découvrons-nous Célimène à travers deux portraits alibis, étrangers ? "
La forme sera celle de deux portraits, d'une structure très classique. Nous les aborderons successivement par le commentaire méthodique.
On essaiera de connaître Célimène à travers Bélise, et à travers Damis.
4. Commentaire :
Axe 1 : Célimène à travers Bélise :
1. Les qualités :
* La maîtrise de l'esthétique classique, une force démonstrative.
On voit alors le discours en 3 temps : - elle introduit,
- elle montre son expérience,
- elle explique son expérience.
Tout cela est fait en paroxysme.
* Elle a un langage élaboré, riche, soutenu. Molière confère à son langage des ressources poétiques : allitérations de sifflantes et dentales, en plus des diérèses.
Il y a aussi la lourdeur de Bélise, avec le tétramètre, pour s'enliser dans le répétitif.
Il y a les termes cassants comme " sec ", et le point d'exclamation.
Elle emploie le champ lexical de la souffrance, qui devient alors comme une hyperbole filée, étonnant de Célimène : " souffre le martyr ", " mourir ", " insupportable ", " épouvantable ", " suer ", .
Bélise est décrite comme son esprit, c'est à dire comme " une pièce de bois ".
* Elle est dominante, supérieure, . " Elle vient me voir ".
2. Les défauts :
Ils sont inhérents aux qualités. L'hypocrisie est implicite, car Bélise n'est pas là.
Il y a un manque