II. Saisonnalité et dessaisonalisation
Une entreprise réalise rarement des ventes constantes et identiques toute l’année. Il est donc important pour la stratégie commerciale de l’entreprise de « détecter » les périodes qu’on pourra appelé fastes (piques) et les périodes plutôt calme (creux).
Dans le secteur de la grande distribution, il est très important de pouvoir mettre en place des actions correctrices induit par des comportements de l’activité de l’entreprise.

1. Les coefficients saisonniers.

Remarque : ces saisonnalités ne tiennent bien sûr pas compte d’événement extérieur imprévisible.

Il faudra déterminer le coefficient des saisonnalités et on utilisera la méthode des moyennes des moyennes.

T1
T2
T3
T4
Total
2012
2012
2014
40
50
70
100
120
180
180
200
240
30
40
50
350-
410
540
Moyenne
53,33
133,33
206,66
40
108,33
Coefficient
0,49
1,23
1,91
0,37
4

350+410+540 = 1300 donc 1300/12 = 108,33

2. La dessaisonalisation

Après avoir définis les coefficients saisonniers, réside dans la possibilité à partir de ceci de pouvoir calculer les DCVS (données corrigées des variations saisonnières), il s’agit enfaite de lisser les variations de l’année.

T1
T2
T3
T4
Total
2012
2012
2014
40
50
70
100
120
180
180
200
240
30
40
50
350-
410
540
Moyenne
53,33
133,33
206,66
40
108,33
Coefficient
0,49
1,23
1,91
0,37
4
DCVS 2014
70/0.49= 142,85
146,34
125,65
135,13

Cette méthode pour dessaisonaliser n’est pas la seule, il existe aussi la méthode des moyennes mobiles.

III. La corrélation

Une entreprise va essayer très souvent de déterminer à partir d’un événement le comportement de ses ventes, de ses consommations, de ses achats. Elle va rechercher l’existence d’une possible corrélation.
Pour déterminer cette corrélation, on va utiliser un dérivé des moindres carrés.

r = Vaxa’ -1<r<1

a = (xi-x)(yi-y) (xi-x)

a’ = (xi-x) (yi – y) (yi-y)

Illustration : une entreprise souhaite savoir