Moderato cantabile
Pour commencer on remarque que Anne et Chauvin sont très vite liés l’un par rapport à l’autre.
En effet, on remarque tout à bord que dans cet extrait le couple formait par Anne et Chauvin à l’air d’évoluer dans une bulle détachée du monde extérieur. Il y a une imperméabilité du couple. Même si ils se trouvent dans un café qui est un lieu public et qu’il se trouve par conséquent dans le même espace et la même temporalité que les autres, on voit qu’Anne et Chauvin n’intéragissent jamais avec eux. Ils sont dans leur monde. C’est le cas dès la première phrase du texte, sous forme de didascalie : « Un client arriva ne les remarqua guère, s’accouda au comptoir ». Il y a seulement la patronne qui a conscience de leur présence et qui leur rappelle le temps qui s’écoule comme le dis la ligne 67-69 : « la patronne bougea des objets sous le comptoir, avec ostention, leur rappela le temps qui s’écoulait ». C’est la « patronne » qui contrôle l’histoire. Coendant le couple ne semble pas lui préter attention et continnue leur conversation comme si de rien n’était. Ils sont belle est bien dans leur bulle et rien ne peut les distraire même pas l’enfant de Anne qui à la ligne 74 : « entra en courant très vite, renverça sa tête sur l’épaule de sa mère ». En effet Anne ne remarque pas que son enfant est venu lui parler comme le souligne ligne 75 : « Elle ne prit pas garde à lui ». Elle est complétement captivé par la conversation qu’elle entretient avec Chauvin, c’est uniquement lui qui l’intéresse et personne d’autre. Elle veut ligne 80 : « qu’il soit déjà grand » ce qui montre la volonté d’Anne de mettre cet enfant à distance.
Ensuite on remarque qu’il y a un certains désir sensuel entre les deux personnages. En effet le magnolia dans cet extrait représente l’aventure éxotique. Ligne 21 : « Le magnolia » montre que le personnage est dans le sens. C’est l’élèment sensuel et il renvoie à l’ivresse. C’est également