Mme Vauquer
Nous avons Mme Vauquer au saut du lit. Pour Balzac, il s'agit de montrer le personnage et les lieux où il vit. Le décor a été modelé par le personnage et le décor agit sur ce personnage : c'est une interaction entre le décor et le personnage. Aussi, on va assister à la physiognomonie : le rapport entre physique et caractère.
I ) LE PORTRAIT PHYSIQUE ET LE CARACTERE : REALISME ET IRONIE
Balzac va faire un portrait critique de Mme Vauquer : il utilise l'ironie
A ) Traits de caractère
1°) Coquetterie et vanité
Vauquer a des faux cheveux (l.5-6).
Elle est « attifée » (l.5). Elle n'a pas eu le temps de bien placer sa perruque.
De même, elle a « un bonnet de tulle » (l.5). C'est une dentelle pas coûteuse.
2°) Laisser - aller
Elle marche en traînassant ses pantoufles (l.6).
Cela lui donne une certaine mollesse s'opposant à la vivacité du chat.
« les pantoufles grimacées » (l.6). Ces vieilles pantoufles soulignent l'avarie du personnage.
Au début, on a une vision globale : « bonnet » (l.5), pantoufle (l.6).
Tout le portrait est fait par petites touches : ce personnage est un personnage négatif dans le roman.
3°) Embonpoint du personnage
l.8 : « les mains potelées », « sa personne dodue »
l.9 : « son corsage trop plein »
l.16-17 : « l'embonpoint », « grassouillette »
Balzac veut nous montrer que Vauquer s'engraisse sur ces pensionnaires : elle mène une vie sédentaire.
Il insiste sur cette mauvaise graisse car elle est apparemment malade : points négatifs.
l.16-17 : « son embonpoint blafard »
L'univers où elle vit est malsain.
4°) Comparaison avec des animaux
l.8 : « un nez à bec de perroquet » : elle est bavarde et répète mécaniquement les mêmes choses non intéressantes.
l.9 : « un rat