Le dénouement confirme la pièce dans son genre de comédie de caractère, affirmé par le titre et le sous-titre, « l’Atrabilaire amoureux » : la résolution de l’action expose la tyrannie et la rigidité d’Alceste jusque dans l’amour, sous l’empire de la bile noire. Nous étudierons en première idée la proposition peu engageante d’Alceste puis notre deuxième idée portera sur les brusques revirements des sentiments du Misanthrope et pour finir nous verrons dans notre troisième idée l’Homme au Ruban Vert qui se pose en victime des hommes par son excès de vertu. Lors du dénouement, Alceste propose tout d’abord à la belle Célimène de vivre ensemble quand il dit : « tous les humains (V1762) / tous les esprits (V1765) » et aussi de vivre à l’écart des hommes, dans son « désert » (V1763) Ce parallélisme (V1762-1765) signale l’identité de situation entre lui et Célimène qui conduit à la communauté de destin. Cependant, Célimène ne veut pas se séparer du monde « renoncer au monde » (V1769). Mais pour compenser son refus, décide de l’épouser, la périphrase « le don de ma main » « serrer de tels nœuds » (V1777-1778) le montre. Par contre, l’homme au ruban vert, suite au refus de la jeune femme de l’isolement de leur amour, Alceste refuse de l’épousé. Malgré leur grand amour, le couple n’arrive pas à s’entendre sur leur avenir. Alceste veut Célimène pour lui tout seul dans son « désert » à l’écart du monde. Du coup, après le refus de sa bien aimée, ses sentiments envers Célimène change. En effet, l’amour qu’Alceste portait pour la jeune femme semble perdu : « mon cœur à présent vous déteste » (V1781), puis « ce sensible outrage » (V1783) prouve la violence du rejet de la femme prétendue aimée. L’homme au ruban vert change beaucoup d’avis sur ses sentiments envers Célimène. Lorsque elle se retire, Alceste qui dans la pièce après avoir découvert que la jeune femme courtisait avec d’autre homme, voulait se venger en faisant de même avec Eliante. Cependant, une fois