Mini exposé conditions de la femme afghane
En 1997, lorsque les Talibans prennent le pouvoir en Afghanistan, la condition des femmes se détériore. Très vite leurs droits leur ont été retirées, elles sont humiliées en public, dominées, opprimées. Toutes leurs libertés leurs sont supprimées. Elles n'ont notamment plus le droit de travailler ni d'être soignées, et ne peuvent sortir dans la rue que vêtues d'un « tchadri » (ou « burqa »), un voile intégral qui couvre entièrement la tête et le corps, ne laissant au niveau des yeux qu'une grille permettant de voir sans qu’aucun trait du visage ne soit reconnaissable, et accompagnées d'un homme.
Ces humiliations et violences terribles infligées aux femmes Afghanes arrivent aux oreilles des européens, présentées par les médias (comme l'histoire célèbre de la mutilation d'une main de femme parce que celle-ci portait du vernis à ongles) sont ainsi utilisées par l'Europe et les Etats-Unis pour construire l'image du taliban comme une « figure de la monstruosité », comme la figure emblématique du « mal » contre laquelle il faut se battre.
Les conditions de la femme Afghane deviennent un argument des forces de la coalition en faveur de leur intervention en Afghanistan. En effet, cette guerre, présentée par ces derniers comme juste, a également pour but -outre la libération globale d'un peuple et la lutte contre le terrorisme- de libérer la femme Afghane de ses conditions de vie atroces et de ses humiliations quotidienne. La libération des femmes Afghanes devient donc un élément de justification de l'Occident pour justifier leur intervention en