Meurtres pour mémoire
L’histoire débute avec trois descriptions différentes concernant le moment de la vie précédant la manifestation du 17 octobre 1961, de trois personnes. Saïd Milache, Kaïra Guelanine, sa fiancée, comme lui algérienne, et Roger Thiraud, un français, professeur d’histoire et de latin du lycée Lamartine, n'ayant rien à voir avec les deux précédents personnages. On entre ensuite dans le récit: Saïd et Kaïra vont à la manifestation, contre le couvre-feu établi pour les algériens, organisée par le F.L.N. Ils arrivent sur les lieux du rassemblement à 19h25. Au même instant, au même endroit, Roger Thiraud débarque, rentrant chez lui. Les C.R.S. accourent eux aussi. Ils font alors un véritable massacre, assassinant à la fois les hommes, les femmes et les enfants sans distinction. Et pendant ce temps, un homme à l'uniforme de C.R.S., qui ne prend pas part au combat, avance vers Roger Thiraud, ce dernier distrait et écœuré par ce triste drame. Et le prenant par derrière, lui mettant le canon de son arme sur sa tempe droite, l'inconnu éclate le crâne de la victime qui s'effondre sur le trottoir, juste en face de chez lui. Roger Thiraud laisse derrière lui sa femme, enceinte de son fils.
Le récit fait ensuite un bond de plus 20 ans en avant et nous conduit en 1982. Nous faisons ainsi la connaissance du fils du défunt Roger Thiraud, Bernard Thiraud. Il est de passage à Toulouse avec sa fiancée Claudine Chenet. Historien lui même, il profite de cette escale pour y faire des recherches. Mais malheureusement il va se faire assassiner le lendemain de son arriver dans la ville rose. Et c'est un inspecteur nommé Cadin qui va se charger de l'enquête le concernant. Au début, l'enquête va se montrer difficilement résolvable. De plus, l'assassin se montre tellement habile et astucieux, qu'il va tous les mener en bateau, y compris Cadin. Mais l'esprit de l'inspecteur s'éclaire et rectifie le tire: il a l'intuition que les meurtres du père et