Mercure sous la langue
Dans les deux romans analysés, les narrateurs vivent leurs derniers jours de façon similaire. Effectivement, leur futur départ pour un autre monde entraîne déjà de la tristesse. Cela touche d’abord l’entourage que ceux-ci. Dans le roman « Du mercure sous la langue» le fait que Frédéric les quitte les désole. « Les gens prennent leur air coupable de lendemains de pêché, vu qu’à leurs yeux je suis une innocente victime et qu’ils ont la générosité de s’accuser d’être en santé. (p.22) Dans cet extrait, il y a présence d’un oxymore, puisque ces deux termes ont un effet contradictoire. Dans le roman «Oscar et la dame en rose» son départ précipite une amertume contagieuse au centre hospitalier. « Maintenant tout l’étage, les infirmières, les internes et les femmes de ménage, me regarde pareil. Ils ont l’air triste quand je suis de bonne humeur; ils se forcent à rire quand je sors une blague» (p.1) Le complément de phrase’’ ils se forcent de rire’’ prouve que le personnel hospitalier le prend en pitié. Ensuite, le fait que les deux jeunes garçons vont mourir affecte grandement leurs parents. La mère à Frédéric semble anéantie. « Elle