mensonge en politique
18 octobre 2013
Mascarade électorale, sacre de massacres
Le grand mensonge sur les violences électorales au Togo Les uns par méconnaissance de causes réelles de violences électorales au Togo, les autres par souci de faire un clin d’œil aux institutions internationales qui sont leurs bailleurs de fonds, des organisations de la société civile en sont venues à se féliciter de ce que les élections législatives du 2 juillet 2013 se sont déroulées sans violence, passant par pertes et profits toutes les irrégularités constatées avant, pendant et après les élections. CENI et gouvernement continuent de fêter le déroulement “non-violent” du scrutin. Certaines personnalités pourtant lucides et qui devraient éclairer les Togolais sur les causes réelles de violences électorales dans notre pays, s’associent à cette exhibition impudique, en faisant croire que c’est par leurs efforts qu’il n’y a pas eu d’actes de violence. Dans le cadre du projet “Veille citoyenne pour la paix autour des législatives de 2013 au Togo“, la Concertation nationale de la société civile (CNSC) a indiqué que “Le vote lui-même et la proclamation des résultats n’ont pas donné lieu à des vagues de violence. En définitive, le processus électoral législatif au Togo s’est déroulé sans incidents majeurs et sans pertes en vies humaines“. Comme quoi, l’enjeu de cette élection réside moins dans l’équité et la transparence que dans la non-violence. Il fallait maintenir une paix de cimetière à tout prix même si des concurrents ont été interdits de circuler ou embastillés jusqu’à la veille du scrutin. Peu importe si le nombre de bulletins imprimés et d’hologrammes est laissé à la discrétion du parti au pouvoir. Rien à signaler même si des urnes convoyées de la RDC en quantité industrielle ont servi à loger des bulletins pré-vôtés et attribués à des bureaux de vote créés la veille du scrutin. Le chef de la délégation de l’Union