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Pour répondre à des questions récurrentes autour de la notion de préférence, vous trouverez ici quelques éclaircissements puisés à la source, dans l'ouvrage "Types Psychologiques de Jung. (Librairie de L'Université, Genève, disponible à l'Agence). Des lectures de C.G. Jung, il ressort que les préférences structurent le conscient. Comme chez les phénomènologues, le conscient, chez Jung, n'est pas un miroir passif, neutre. Au contraire il "intentionne" a priori le monde selon son type d'orientation dominant. Ce qu'expriment bien les termes extra-version et intro-version, le premier caractérisant un conscient spontanément tourné vers l'objet, vers le monde extérieur, le second un conscient tourné vers le sujet, ou monde intérieur. La préférence est donc une attitude privilégiée, une focalisation particulière de la conscience. A côté de ces deux orientations de la conscience, Jung distingue deux autres couples d'opposés, dits "fonctionnels", à savoir "sensation-intuition" et "pensée-sentiment", que Charles Margerison et Dick McCann, comme nous le savons, ont traduits par les couples "pratique-créatif" et "analytique-basé sur les convictions". Jung avait discerné une quatrième opposition, moins explicite dans son oeuvre, appelée "actif-passif", le "structuré-flexible" du TMI. Origine de la préférence L'inclination de la conscience vers l'une ou l'autre des orientations est le résultat du processus d'individuation. Elle trouve son origine dans des dispositions innées – nous rencontrons dans une même famille des enfants introvertis et extravertis – mais aussi dans le besoin d'adaptation apparu lors de la petite enfance ou plus tard dans le cursus personnel. L'intérêt de la typologie jungienne ne réside pas dans son seul pouvoir de classification au moyen des préférences. La puissance de l'approche tient aussi à sa capacité à prendre en compte les tensions, la dynamique de la personnalité. En effet, sous l'attitude dominante qui