L’être et le paraître, dans « La Parure »
Introduit au milieu du 19e siècle, le portrait littéraire, au lieu de cacher l'identité de l'objet avec un nom de scène, représente la personne telle qu’elle est. Dans un autoportrait, les sujets sont observés, évalués, et décriés. Ils se donnent au regard des autres et se donnent une bonne analyse de leur véritable identité. Cependant, comme nous allons le voir dans « La Parure », les gens se réinventent et essayent de répondre à la question « Qui suis-je ? » sous le regard d'une société sophistiquée où tout le monde doit jouer le rôle accordé par leurs classes sociales et par leurs sexes. Par exemple, les nobles ou la classe moyenne supérieure doivent posséder une bonne apparence ainsi que maîtriser l'art de plaire et de la conversation, alors que les classes inférieures ont tendance à ne pas posséder ces qualités. Cependant, sous l'influence de leur propre importance, les gens essaient souvent de forger leur apparence en cachant leur être intérieur. Dans « La Parure », Mathilde Loisel joue le rôle d'une femme au foyer de la famille d’une classe ouvrière, tandis que Mme Forestier prétend être de la noblesse. Cette dissertation analyse « L'être et le paraître » basé sur « La Parure », qui est sans doute la nouvelle la plus réussie de l’auteur célèbre du 19e siècle -- Guy de Maupassant.
L'histoire révèle d’abord l'être vrai de la famille Loisel. La première section décrit le niveau de leur vie morose et la vanité de Mathilde. Elle souffre de la contradiction qui existe entre son raffinement et sa condition sociale modeste. Elle est née dans une famille ouvrière. Et en tant que femme, sa seule chance d'ascension dans la société avait être par un mariage avec un homme riche et distingué. Elle est née belle mais sans dot, et elle s'est donc mariée à un adjoint du ministère. Ainsi, elle n'est pas responsable de son rang social pauvre, mais est bien une victime des préjugés sociaux, comme l’illustre Maupassant en disant que