Mateo Falcone : les justifications pour le meurtre de Fortunato
DEVOIR TRIMESTRIEL : LITTÉRATURE
La nouvelle « Mateo Falcone » de Prosper Mérimée commence par un décrit de l’environnement corse. Elle montre aux lecteurs le mode de vie sauvage des Corses. Selon Larousse, le maquis est une « formation d’arbustes et de buissons résultant de la dégradation de la forêt méditerranéenne de chênes-lièges sur sols siliceux, consécutive à l’action du feu des hommes (abattage et pâturage) » (Jeuge-Maynart, 2008). Il est donc une formation végétale très dure à pénétrer (Prosper, 1827 : 90). Après la description, il explique aux lectures une vertu selon les Corses vivent : si une personne a tué un homme, il lui faut d’aller dans le maquis, où vivent les bergers. Ils lui aideront n’importe quoi, et n’importe comment. L’on peut la regarder comme la plus grande vertu des Corses et aussi le plus grand thème de l’histoire, car elle est présentée tout tôt dans la nouvelle – même avant de rencontrer les personnages. Mais, cette vertu porte des implications. Est-ce qu’il faut aider les gens qui ont commis un crime assez immoral comme le meurtre ? Est-ce que le meurtre n’est pas un crime assez mauvais en Corse, comme l’on le voit d’ailleurs ?
L’histoire commence par un jour d’automne. Mateo Falcone et sa femme, Giuseppa, sont partis de la maison. Ils ont laissé leur fils de 10 ans, Fortunato, pour surveiller la maison. Pendant qu’ils ne sont pas là, arrive-t-il Gianetto – un homme poursuivi par des gendarmes. Il réclame que Fortunato lui cache, car c’est ce qu’elle dit, la vertu. Mais Fortunato refuse. Gianetto est obligé de lui offrir un pot-de-vin. Il lui donne cinq francs et Fortunato accepte de lui cacher. Quand les gendarmes arrivent et interrogent Fortunato, il leur dit qu’il n’a vu personne passer. Mais les gendarmes ne le croient pas. L’adjudant lui offre aussi un pot-de-vin : si Fortunato lui dit où il a caché Gianetto, Tiodoro lui donnera une montre précieuse. Fortunato accepte l’offre et leur dit où il est,